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Les semaines à venir : Guerre Civile ou Coup d’Etat ?

Ni l’une ni l’autre : la tyrannie du statu quo

par Jacques Garello
janvier 14, 2023
in Actualité
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Les semaines à venir : Guerre Civile ou Coup d’Etat ?
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J’ai pour mauvaise habitude de faire de la prospective politique. Voilà plus de 60 ans que cela dure. Bien d’autres intellectuels se sont livrés avec succès au même exercice : ainsi Tocqueville avait-il prédit le déclin de la démocratie américaine, Bastiat avait-il annoncé la ruine de la Sécurité Sociale un siècle avant qu’elle existât, Mises et Hayek avaient-ils prévenu le monde entier de la chute de l’URSS, et Arthur Seldon avait-il écrit : « en l’an 2000 la Chine sera un pays capitaliste ». La recette est simple : il suffit de connaître la logique des comportements humains et la logique des institutions qui les influencent.

Donc, je dis que compte tenu des mœurs séculaires françaises[1]et des institutions de la Vème République, il n’y a rien à redouter pour les semaines à venir : ni guerre civile ni coup d’Etat.

Guerre civile : non, les syndicats et la rue font la loi

Pour qu’il y ait guerre, il faut des belligérants. Le gouvernement de Madame Borne a-t-il l’intention d’utiliser la force publique pour empêcher la CGT de bloquer les raffineries, pour faire rouler les trains malgré les cheminots grévistes, de faire ouvrir les classes désertées par les enseignants ? La première Ministre en a appelé à la responsabilité des syndicats. Mais, bien que totalement unis, les syndicats ont-ils été un jour responsables ? [2] Vous n’y croyez sûrement pas : ce gouvernement, comme bien d’autres (y compris de droite, comme celui de Dominique de Villepin en 2006, à propos du CPE), accordera aux manifestants et aux grévistes tout ce qu’ils réclameront. Dans la récente grève des contrôleurs, ceux-ci ont publiquement déclaré qu’ils s’en voulaient de ne pas avoir demandé davantage : la SNCF, sous les ordres du gouvernement, aurait payé.

Voilà bien longtemps que les mouvements « sociaux » défient avec succès la loi et l’ordre public. Pour le CPE, la loi votée par le Parlement avait été promulguée par le Président Chirac mais la rue a été plus forte que la loi. La rue peut également se moquer des forces de l’ordre, casser, piller, bloquer la circulation, défier policiers et gendarmes. La « réquisition » a été tournée en ridicule lorsqu’elle a été décidée pour mettre fin à la grève des raffineries à l’automne dernier. Il n’y a donc aucune raison pour que la grève décidée unitairement par les syndicats ne conduise au retrait pur et simple du projet de réforme des retraites. Le scénario sera le même qu’en 1995 lorsque le plan Juppé tendant à restreindre le déficit de la Sécurité sociale a été abandonné à la suite des manifestations et grèves organisées unitairement par les syndicats. « Plus çà change et plus c’est la même chose » a-t-on commenté à l’époque.

Coup d’Etat ? Non : le Président demeurera tranquille

D’autres analystes politiques voient les choses autrement : la réforme des retraites n’est-elle pas vitale pour les millions de Français concernés ? Dans ces conditions, l’Etat ne devrait-il pas se libérer des règles de la démocratie et recourir sans ménagement à la force publique ?

Evidemment un coup d’Etat est une perspective qui plaît à beaucoup de personnes, surtout dans la classe politique : Mélenchon l’a évoquée, beaucoup en rêvent aussi à droite (cela a peut-être contribué à la popularité d’Eric Zemmour). L’histoire de la France est riche en coups d’Etat, mais au 21ème siècle peut-on imaginer des généraux s’emparant du pouvoir à la tête des armées? Ou peut-on imaginer une occupation des bâtiments officiels comme aux Etats Unis ou au Brésil ?

Emmanuel Macron pourrait aujourd’hui être tenté de dissoudre l’Assemblée pour démontrer qu’il est toujours le maître du jeu, en dépit des manifestations, des grèves et des trahisons ; cela aurait en effet l’allure d’un coup d’Etat. Mais est-ce une bonne idée ? Elle me semble risquée, et ce risque est inutile.

Tout d’abord le risque est grand de ne pas retrouver une majorité de députés, comme cela a été le cas cette année. Certes les partis aujourd’hui dans l’opposition semblent divisés, mais le mécontentement est général et la réforme des retraites est rejetée par les deux tiers des Français. Dans ces conditions le jeu des médias et des réseaux sociaux, le succès des manifestations pourraient valoir encore davantage de sièges encore à la gauche, et encore moins de sièges aux macroniens sortants (qui d’ailleurs ne veulent pas de la dissolution).

Mais de plus le coup d’Etat n’est pas utile avec la Constitution de la Vème République. Je ne fais pas allusion à l’article 16, puisque l’Assemblée ne peut être dissoute quand les pleins pouvoirs sont reconnus au Président[3]. Mais le Président peut continuer à diriger la France, même avec une majorité parlementaire hostile : la fameuse cohabitation a été le lot de François Mitterrand de 1986 à 1988 et de 1993 à 1995, et de Jacques Chirac de 1997 à 2002. L’invention du quinquennat par Jacques Chirac devait éviter toute cohabitation, mais on voit aujourd’hui que c’est illusoire. Emmanuel Macron n’a donc aucun intérêt à prendre le risque d’une cohabitation. Il peut poursuivre le projet de grandes réformes qu’il a annoncé. Certaines réformes n’auront pas beaucoup de chances (comme la loi sur l’immigration), mais d’autres peuvent être adoptées, notamment les réformes « sociétales » qui ont toujours été prioritaires dans son esprit.

Certes, une science-fiction politique permet d’évoquer deux hypothèses. La première est celle d’une réforme constitutionnelle qui modifierait les pouvoirs du président, réforme votée par le Congrès ou soumise à référendum à l’initiative du Président (article 11, dont l’application a été contestée). Il faudrait, là encore, une cote élevée de popularité du Président Macron. La seconde est la démission du Président, pour avoir une chance de se représenter ensuite pour deux mandats successifs.

Je crois qu’il faut éliminer ces hypothèses, puisque le Président Macron entend certainement terminer son deuxième mandat en continuant à exercer son despotisme, avec ou sans Assemblée Nationale. Il saura sans doute trouver une fonction digne de lui en 2027, en attendant sa réélection en 2032.

La tyrannie du statu quo

En réalité la crise politique indéniablement ouverte aujourd’hui se ramène à un problème que les libéraux appellent « la tyrannie du statu quo ». Dans beaucoup de pays le jeu politique s’oppose à toute réforme significative, parce que trop de personnes risquent d’y perdre leurs privilèges. La démocratie représentative, assise sur le mythe du peuple souverain, fait le jeu de minorités bien organisées capables d’influencer les décisions publiques. Concilier démocratie et réformes est un atout que possèdent les peuples qui respectent la « démocratie des modernes » comme disait Benjamin Constant, c’est-à-dire non le pouvoir de la majorité , mais la protection de la minorité et de la plus minoritaire des minorités, l’individu. C’est la reconnaissance et le respect des droits individuels qui caractérise les pays libres. Et cela ne peut se faire avec un Etat incapable d’une part de se limiter à ses attributions régaliennes (la coercition n’est nécessaire que pour protéger la vie, la liberté et la propriété des personnes) et d’autre part incapable d’assurer cette mission.

Nous avons en France un Etat omniprésent et impotent, les deux vices se conjuguent. Alors, faute de savoir faire des réformes on peut toujours attendre une révolution, un coup d’Etat qui ramène quelques mois plus tard à la situation antérieure. La réforme des retraites ne peut être adoptée, d’abord parce que le système actuel est fondé sur un amas de privilèges (les fonctionnaires, les régimes spéciaux, les discriminations sociales et familiales, etc.), ensuite parce que le système actuel veut être conservé par une classe politique ignorante[4] des réalités, qui pense avec fierté que le « système social français » est un modèle, alors qu’il est ruineux et injuste.   

[1] On peut se référer ici à « L’exception française, histoire d’une société bloquée de l’Ancien Régime à Emmanuel Macron » (Odile Jacob, éd. 2021)

[2] Cf. mon article sur les syndicats dans la catégorie Fondamentaux, janvier 2023, et le remarquable article de Mr Avont dans Contrepoints,

[3] D’ailleurs l’article 16 n’a été utilisé que par De Gaulle en 1961 après le push des généraux.

[4] Cf. Mon article « La classe politique : Ignorante ? Cynique ? ou les deux ? » 23 octobre 2022, catégorie Actualité

Tags: ConstitutionRetraites
Jacques Garello

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