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Le carburant a perdu le Nord

Grâce au syndicalisme, au dirigisme européen, au pouvoir de l’OPEP

par La rédaction
octobre 10, 2022
in Actualité
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Le carburant a perdu le Nord
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La région du Nord est la plus affectée par la pénurie de carburant : une station sur deux est en panne. Il faut prendre des précautions pour dénoncer la CGT, qui bloque depuis le 29 septembre la raffinerie qui dessert habituellement…la moitié des stations. Le fait qu’un syndicat soit en mesure de prendre le pays entier en otage n’est pas à ce jour ce qui scandalise le plus l’opinion publique. Bien au contraire nombreux sont ceux qui justifient cette grève par la légitimité d’une revendication pour relever le salaire de travailleurs dont le pouvoir d’achat est détruit par l’inflation, d’autant plus que leur employeur aura réalisé des « superprofits » au cours du dernier exercice. C’en est au point que de nombreuses personnalités, de tous bords, demandent au gouvernement d’intervenir (discrètement) auprès des dirigeants des entreprises pétrolières pour donner du grain à moudre aux grévistes en consentant à des hausses de salaires.

Cette situation révèle qu’en France l’état de droit n’existe plus, que l’Etat ne remplit aucune de ses missions régaliennes, que le marché de l’énergie, et en particulier le marché mondial du pétrole n’existe plus.

Etat de droit

Les doutes sur l’état de droit ne sont pas d’hier. Les libéraux les ont décelés depuis plus de trente ans[1]. En France le droit du travail n’obéit pas au droit commun, il nie la liberté du contrat individuel, et les lois Auroux et Le Garrec ont donné aux syndicats le monopole de la représentation du personnel. L’originalité française réside aussi dans le « droit de grève », qui à la différence de ce qui se fait dans la plupart des pays libres, s’exerce collectivement, et sans aucune responsabilité des syndicats qui décrètent la grève.

L’état de droit implique aussi le respect de la propriété privée, qu’il s’agisse d’une entreprise individuelle ou d’une société. Dans les sociétés de capitaux les actionnaires n’ont aucune certitude sur le respect de leurs décisions ni des dividendes prévus par les assemblées. La succès actuel du mythe de « l’entreprise à responsabilité sociale » nourrit les slogans du  populisme anticapitaliste. 

L’Etat régalien

Le maintien de l’ordre public est en principe l’une des missions régaliennes de l’Etat. Quand des personnes ou des groupes portent atteinte à la liberté et à la propriété de la moitié de la population, il serait justifié que l’Etat – qui dispose théoriquement du monopole de la coercition – mette fin à ces exactions. Mais visiblement l’Etat français, depuis fort longtemps, a concédé le monopole de la violence aux syndicats révolutionnaires, et à des dizaines de groupuscules qui n’ont d’autre objectif que de perturber la vie quotidienne, voire même de chercher la bagarre et le pillage. Faire croire que les syndicats maîtrisent les débordements dans les manifestations ou dans les piquets de grève est une pure illusion.

Il est vrai que l’impuissance de l’Etat en la matière se retrouve aussi dans la lutte menée par le gouvernement contre l’organisation de la drogue.

L’Etat masque son impuissance régalienne en proposant une intervention permanente sur le marché du travail et sur le fonctionnement des entreprises. Cette intervention est source de coûts considérables : « la grève quoi qu’il en coûte », on indemnisera (théoriquement) ceux qui auront été privés de carburant pendant plusieurs semaines. Mais le gouvernement rappelle au passage qu’il est bien le maître de l’économie, et c’est Madame le Premier ministre qui demande aux employeurs de toutes tailles, de toutes natures, d’accroître le niveau de salaire pour compenser la perte de pouvoir d’achat. Or, l’inflation n’a rien à voir avec le carburant, elle a pour origine l’émission suicidaire de monnaie par les banques centrales[2].

Le marché oublié

Si l’Etat oublie qu’il est à la source de l’inflation, il oublie sans doute aussi qu’il est à la source de ladite « crise de l’énergie ». Car c’est bien l’Etat français qui a lancé et signé les dispositions européennes sur le prix de l’énergie.

Ces dispositions oublient quelques principes élémentaires d’un marché : les signaux de prix et de profits doivent découler de la loi de l’offre et de la demande. Or, pour le marché de l’énergie, toutes les formes d’énergie (pétrole, électricité, charbon, nucléaire, renouvelable) sont liées entre elles ; par exemple, la baisse de l’approvisionnement en gaz entraîne une demande supérieure pour l’électricité ou le pétrole, dont les prix devraient monter. Mais l’Union Européenne a prétendu stabiliser le marché en fixant un niveau de prix de l’électricité (règlement 2015/2222 de la Commission)[3]. Avec des prix bloqués, il n’y a aucune chance que l’adaptation de l’offre à la demande puisse se faire. C’en est au point que l’on discute aujourd’hui sur un assouplissement de cette innovation européenne.
Naturellement le gouvernement français n’a pas été en retard pour ajouter encore à la rigidité des prix, en multipliant règlements et interventions. Les erreurs commises dans la gestion du nucléaire, les illusions entretenues sur le renouvelable, le contrôle sur EDF ont fortement aidé à la hause des prix de toutes les énergies.

Il est bon de rappeler au passage que depuis le ministère de Madame Nathalie Kosciusco- Morizet il est interdit en France de faire la moindre prospection pour des gaz de schiste, alors que le sous-sol de notre pays est sans doute (avec celui de la Pologne) le plus riche d’Europe.

Un marché mondial du pétrole ?

Depuis quelques jours les prix de l’énergie ont fait un nouveau bon compte tenu de la position prise par les pays de l’OPEP (Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole). Ces pays se sont réunis à Vienne mercredi dernier 5 Octobre, et ont décidé de réduire leur production de pétrole. Cette position est sans doute politique, mais aussi économique. La politique est bien là : membre de l’OPEP la Russie était présente et influente à Varsovie. L’Arabie Saoudite partage avec Poutine sa haine de l’Occident. Mais il va de soi que l’hostilité affichée à l’égard des Américains par l’Arabie Saoudite et beaucoup d’autres membres de l’OPEP a aussi une dimension économique : les Etats Unis ont maintenant une autonomie énergétique totale grâce à l’exploitation des gaz de schiste – donc le marché américain s’est fermé aux importations de pétrole, mais de plus ils ont clairement déclaré vouloir aider les Européens atteints par la crise énergétique en exportant des gaz de schiste liquéfiés.

Cette position confirme bien que les lois du marché ne sont pas respectées en ce qui concerne les produits pétroliers. Depuis que l’OPEP existe, elle est une machine de guerre contre les Etats Unis, contre Israel, contre l’Europe. Voilà qui devrait calmer les imprécations de beaucoup de Français contre la mondialisation. Car ce ne sont pas les lois du libre-échange qui règnent sur le prix des produits énergétiques, ce sont les lois de la politique.

Pour retrouver le nord : les principes libéraux

1°Supprimer le droit du travail et en venir au droit commun contractuel

2°Réformer le droit de grève pour mettre en œuvre la responsabilité des syndicats (au passage revoir de plus près les modes de financement des syndicats)

3°Obtenir de l’Etat qu’il fasse respecter la liberté et la propriété, et qu’il s’abstienne de fixer salaires et profits

4°Supprimer la tarification européenne de l’énergie

5°Supprimer la politique énergétique et les réglementations qu’elle a générées

6° Supprimer les nouvelles interventions de la Banque Centrale Européenne qui peuvent en quelques semaines  déclencher les anticipations inflationnistes

[1] Cf.par exemple « Programme pour un Président », publié par l’ALEPS et présenté par Jacques Garello, édité parAlbatros en 1988.

[2] Voir l’article de Jean Yves Naudet sur ce site.

[3] Voir l’article de Pierre Garello sur ce site.

Tags: ÉnergieLibertéPrix
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