J’ai déjà beaucoup écrit sur la COP 28[1]et je devrais battre ma coulpe puisque la quasi-totalité des commentaires a salué la COP 28 comme un progrès inattendu mais spectaculaire.
Je voudrais simplement confirmer mon point de vue, quitte à avoir quelques mois d’avance sur l’opinion publique mondiale, comme cela m’est parfois arrivé.
1° La grande victoire revendiquée par les écologistes est que l’expression « énergies fossiles » a été intégrée dans le texte, mais à aucun moment il n’est explicitement écrit que les énergies fossiles devaient disparaître. Si les pays de l’OPEP ont accepté cette inclusion purement verbale, c’est précisément parce qu’il n’y a aucune allusion dans le texte aux modalités que les producteurs de pétrole, gaz et charbon devraient respecter pour la décarbonation. La COP 28 a fondu dans une même perspective tous les progrès à réaliser pour l’échéance de 2050.
2° La décarbonation est contestée maintenant par une majorité de scientifiques, le CO2 est nécessaire à la vie sur notre planète, l’effet de serre est naturel, et seul le GIEC soutient que c’est l’action humaine qui augmente l’effet de serre au-delà de la normale.
3° De façon plus générale le réchauffement climatique est dû aux changements dans les positions entre soleil et terre. Les « climato-sceptiques » sont de plus en plus nombreux, même si on leur interdit désormais de publier leurs travaux. Il est prouvé que des périodes de réchauffement et de glaciation ont alterné depuis l’existence de notre planète. L’histoire des temps modernes confirme cette découverte
4° Je persiste et signe concernant les attaques contre le système de libre-échange mondial qui se renouvèlent depuis des années, avec une accélération visible depuis que les frontières politiques se sont abaissées (en dépit des efforts des Etats pour les reconstituer grâce au protectionnisme).
5° Je fais confiance à la créativité des êtres humains pour gérer le réchauffement climatique, à condition que cette créativité ne soit pas cassée par les décrets écologistes liberticides, dont la COP 28 est un excellent exemple. Je crois aux qualités naturelles des êtres humains, ils n’ont pas à avoir peur du réchauffement climatique, ni se sentir coupables de détruire la nature et la planète. Mais la philosophie dominante est aujourd’hui « post-moderne » : une humanité déchue détruirait tout dans sa folie de croissance et de consommation.
[1] Cf. Mes articles du 4 décembre COP 28 à Dubaï Pétrole Contre Nouvelles Energies et du 12 Décembre
L’OPEP ignore la COP 28 Pas question de supprimer les énergies nouvelles