- Suppression de la carte scolaire et libre choix de l’école par les parents,
- Liberté de choisir une retraite par capitalisation,
- Suppression de la loi Gayssot (logements sociaux imposés aux municipalités).
Voilà trois réformes qui sont prioritaires dans les écrits libéraux. Il faut avoir le courage de les proposer. C’est ce qu’a fait aujourd’hui David Lisnard interviewé par Adrien Gindre sur la chaîne d’information LCI. Le journaliste a d’ailleurs présenté David Lisnard comme Maire de Cannes, Président de l’Association des Maires de France, et… libéral.
A ceux qui douteraient de la foi libérale de David Lisnard, voici encore quelques thèmes de cette interview :
- Les partis politiques (que Macron réunit alors qu’il les a fustigés, méprisés) ont besoin de principes au lieu de rechercher des arrangements électoraux
- « L’enfant malade de la République c’est l’Etat »
- Il faut reconnaître le mérite de « ceux qui bossent » ; voilà la justice sociale
- La liberté et l’égalité ne font actuellement pas bon ménage ; il faut rompre avec l’égalitarisme qui détruit les libertés
- La destruction de la liberté a deux origines : « les dépenses publiques qui détruisent le pouvoir d’achat, la règlementation qui détruit le pouvoir d’agir »
- La liberté permet à chacun de progresser, elle exige la personnalité et la responsabilité
David Lisnard ne mâche pas ses mots : l’islamisme a envahi beaucoup d’écoles, les impôts continuent à croître et les taxes foncières mettent les villes sous la dépendance de l’Etat (augmentation obligatoire du taux de 7,1%), les préfets ont une autorité générale sur les élus locaux, c’est la réglementation qui crée la pénurie foncière. Tout le monde souffre de « l’inflation bureaucratique », les hauts fonctionnaires en sont responsables, ils créent les blocages et oublient les fondamentaux.
Interrogé sur le paysage politique actuel David Lisnard observe que le Président cherche une alliance des partis (au demeurant utopique). Mais pour qu’il y ait alliance il faut avoir un projet, or en lisant les 7 pages du récent article du Point dans lequel s’exprime Emmanuel Macron il n’y a aucun projet, pourtant la France est à bout dans tous les domaines. Et quid de Darmanin ? La criminalité a augmenté de 15 % en six ans, Ce serait bien que le ministre fasse son travail pour contenter la « classe populaire ». Et quid de la gauche ? Beaucoup d’électeurs de gauche sont désorientés par l’extrémisme qui règne dans ce camp, il n’y a aucune raison pour qu’ils ne soient pas sensibles aux principes que défend David Lisnard. Et quid du parti de Républicains ? Eric Ciotti est un ami et contrairement à ce qu’on pense les membres et les élus du parti travaillent sur un programme de qualité.
Et l’élection présidentielle ? Il est trop tôt pour en parler, mais il est certain qu’il faudra des primaires pour éclairer les électeurs, et « je suis pour la compétition ». David Lisnard confirme ainsi les déclarations qu’il avait faites samedi soir 26 (rapportées dans Le Figaro de Lundi matin).
Je n’ai pas parlé de la forme : aucun papier préparé, une élocution simple et directe, des réponses simples mais explicites. Il parle comme on le fait dans le monde de l’entreprise ; car même si sa formation l’a porté d’abord vers la fonction publique, lui au moins a travaillé avant d’entrer dans l’arène politique.
Je laisse mes lecteurs, libéraux ou autres, réfléchir aux perspectives ouvertes par une personnalité politique à mes yeux hors du commun, puisque David Lisnard a choisi « les idées avant tout ». Je pense que la mission du parti Energie Nouvelle sera de diffuser avec succès les idées de David Lisnard, les libéraux pourront sans doute l’accompagner.