• Recevoir nos informations et nos offres
  • Mon compte
lundi, mars 27, 2023
  • Connexion
  • Enregistrer
Aucun résultat
Voir tous les résultats
NEWSLETTER
La Nouvelle Lettre
  • Accueil
  • Fondamentaux
  • Actualité
    Zemmour : l’identité nationale est la priorité

    Zemmour : l’identité nationale est la priorité

    L’eau n’est pas un « bien public » c’est de l’or bleu

    L’eau n’est pas un « bien public » c’est de l’or bleu

    Il n’aura surpris personne

    Il n’aura surpris personne

    Le peuple, la foule et…les autres

    Le peuple, la foule et…les autres

    Réforme des retraites : les meilleurs arguments des libéraux

    Pourquoi l’échec de cette réforme ?

    Et maintenant ? Rien ne va changer : désordre et délire

    Et maintenant ? Rien ne va changer : désordre et délire

    L’IVG Dans la Constitution de la République

    L’IVG Dans la Constitution de la République

    Le vrai problème : l’immigration ou les immigrés ?

    Le vrai problème : l’immigration ou les immigrés ?

    De la capitalisation à la capitation

    De la capitalisation à la capitation

  • Diffusion
  • Evènements
  • Livres
  • Documents
    • Test article payant
  • Accueil
  • Fondamentaux
  • Actualité
    Zemmour : l’identité nationale est la priorité

    Zemmour : l’identité nationale est la priorité

    L’eau n’est pas un « bien public » c’est de l’or bleu

    L’eau n’est pas un « bien public » c’est de l’or bleu

    Il n’aura surpris personne

    Il n’aura surpris personne

    Le peuple, la foule et…les autres

    Le peuple, la foule et…les autres

    Réforme des retraites : les meilleurs arguments des libéraux

    Pourquoi l’échec de cette réforme ?

    Et maintenant ? Rien ne va changer : désordre et délire

    Et maintenant ? Rien ne va changer : désordre et délire

    L’IVG Dans la Constitution de la République

    L’IVG Dans la Constitution de la République

    Le vrai problème : l’immigration ou les immigrés ?

    Le vrai problème : l’immigration ou les immigrés ?

    De la capitalisation à la capitation

    De la capitalisation à la capitation

  • Diffusion
  • Evènements
  • Livres
  • Documents
    • Test article payant
Aucun résultat
Voir tous les résultats
La Nouvelle Lettre
Aucun résultat
Voir tous les résultats
Accueil Actualité

Les économistes n’encombreront plus les Universités

L’agrégation vient d’être supprimée : est-ce un mal ?

par La rédaction
décembre 13, 2022
in Actualité
0
Les économistes n’encombreront plus les Universités
0
PARTAGES
39
VUES
Partager sur Face BookPartager sur LinkedIn

« L’arrêté du 17 octobre 2002 a porté modification de l’arrêté du 13 février 1986 relatif à l’organisation du premier concours d’agrégation pour le recrutement des professeurs des universités des disciplines juridiques, politiques, économiques ».

Et quelle modification ! L’agrégation en sciences économique n’existe plus. Demeurent les agrégations pour les quatre sections juridiques (droit privé, droit public, histoire du droit, science politique) et la section de gestion. Donc, désormais plus de professeur agrégé dans les Universités françaises. Créée en 1955 l’agrégation  de sciences économiques est un concours difficile, ouvert seulement une année sur deux. Raymond Barre sera agrégé en 1959, il n’y a eu que cinq candidats admis cette année-là. Jusqu’en 1966 il est rare d’être agrégé au premier concours, mais plus de dix « premiers concours » réussissent, dont Yves Frévile (major), Daniel Pilisi, Alain Saias, Pascal Salin, Jacques Garello…

On peut s’interroger sur les raisons de cette suppression. Il est certain que le népotisme a progressé depuis le concours 1968, année où une deuxième session imprévue a été organisée pour repêcher des économistes de gauche éliminés. Ensuite les jurys seront de plus en plus « politiques », avec évidemment une écrasante majorité de présidents de gauche. De la sorte lorsque Pascal Salin est nommé président du jury, c’est une campagne de presse haineuse qui est déclenchée au prétexte que les agrégés seront des économistes libéraux (il n’y en a eu apparemment que six ou sept sur une vingtaine de reçus). 

Mais nous voyons surtout deux autres aspects de cette disparition. Le premier est que les journaux et les écrans de télévision sont envahis d’économistes, presqu’autant que d’épidémiologues et d’urgentistes pour le covid. Qu’est-ce qu’un économiste ? Le vrai concours est passé devant les médias. 

Le deuxième aspect, et le plus inquiétant à notre avis, est le fait que les étudiants qui veulent s’intéresser à l’économie ne vont plus dans les universités, qui n’accueillent plus, en économie comme dans la plupart des sciences sociales, que de futurs chômeurs – faute de sélection à l’entrée et de laxisme dans les examens (réforme Bayrou, comme par hasard, on peut finir trois années en n’ayant pas encore réussi à certains examens de première ou deuxième année). Désormais l’économie s’enseigne dans de grandes écoles : de commerce, comme HEC ou ESSEC, ou de la nouvelle génération TSE et PSE. Toulouse School of Economics, et Paris School of Economics. Cette génération a deux aspects sympathiques.  D’une part elle est dirigée par la gauche politiquement engagée. Certes Jean Tirole (TSE) a reçu le prix Nobel, mais son savoir économique se mesure à ses talents de mathématicien, et il est très lié à son équivalent de la PSE, un certain Piketty – dont on peut certifier qu’il n’a aucun talent ni aucun savoir. D’autre part dans tous les cas évoqués il s’agit d’ «écoles » et non pas d’«universités » et nous touchons là au vice su système d’enseignement supérieur français : pas d’ouverture d’esprit, pas de concurrence véritable dans la recherche et l’enseignement. D’ailleurs la recherche est elle aussi devenue monopole d’Etat avec le CNRS. Quant aux « écoles », leur concurrence est réduite par le jeu des subventions, les écoles bien pensantes sont largement subventionnées, et les élèves qui en sont issus se placent avec facilité dans les hauts rangs de l’administration et des grandes sociétés. 

Le résultat de cette aventure est que les jeunes Français, de tous âges, sont maintenus dans l’ignorance de ce que sont les lois élémentaires de la science économique, qui existent pourtant. Mais il est inutile que les Français de base sachent quelque chose de l’économie : c’est l’Etat qui s’en occupe. Ce qu’ils savent de l’économie c’est le bénéfice des droits sociaux qui leur sont offerts, l’égalitarisme et, surtout maintenant, la défense de la planète. Parmi les  espèces en voie de disparition, voilà donc les professeurs agrégés ès science économique. 

Tags: Sciences économiques
La rédaction

La rédaction

Article suivant
Elections à la Présidence LR

LR deviendra-t-il le parti de l’ordre ou le parti libéral ?

Catégories

  • Actualité
  • Diffusion
  • Documents
  • Evènements
  • Fondamentaux
  • Livres
  • RGPD et e-privacy
Création du site Olivier Nallis, UNDECLIC sur une base WP Jnews

La Nouvelle Lettre est une publication de l’ALEPS, Association pour la Liberté Economique et le Progrès Social, 35 Avenue Mac Mahon 75017 – Sa délégation est située 15 Boulevard Merle 13012 Marseille. Le site est hébergé par Informations o2switch Directeur de la publication Mr.Jacques Garello, Professeur Emérite. © 2022 Site créé par Olivier Nallis

Aucun résultat
Voir tous les résultats
  • Home
  • Livres
  • Fondamentaux
  • Documents
  • Actualité
  • Evènements
  • Diffusion

La Nouvelle Lettre est une publication de l’ALEPS, Association pour la Liberté Economique et le Progrès Social, 35 Avenue Mac Mahon 75017 – Sa délégation est située 15 Boulevard Merle 13012 Marseille. Le site est hébergé par Informations o2switch Directeur de la publication Mr.Jacques Garello, Professeur Emérite. © 2022 Site créé par Olivier Nallis

Bienvenue !

Connexion au compte

Mot de passe oublié S'inscrire

Créer un nouveau compte

Remplissez le formulaire pour vous inscrire

Tous les champs sont obligatoires Se connecter

Récupérer votre mot de passe

Entrez les détails pour réinitialiser le mot de passe

Se connecter

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience sur notre site.

 

Êtes-vous sûr de vouloir déverrouiller cet article ?
Déverrouiller à gauche : 0
Êtes-vous sûr de vouloir annuler l'abonnement ?
La Nouvelle Lettre
Powered by  GDPR Cookie Compliance
Résumé de la politique de confidentialité

Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous fournir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre les sections du site que vous trouvez les plus intéressantes et utiles.

Cookies strictement nécessaires

Cette option doit être activée à tout moment afin que nous puissions enregistrer vos préférences pour les réglages de cookie.

Si vous désactivez ce cookie, nous ne pourrons pas enregistrer vos préférences. Cela signifie que chaque fois que vous visitez ce site, vous devrez activer ou désactiver à nouveau les cookies.