En 2002 Lionel Jospin, candidat de la gauche, n’arrive qu’en troisième position aux élections présidentielles, Jean Marie Le Pen le prive du deuxième tour. Evidemment le « front républicain » se met en place, et l’argument le plus puissant est l’écho des propos scandaleux concernant le « détail de l’histoire ». Jacques Chirac sera élu triomphalement, et avec sympathie puisqu’il est un gaulliste de gauche, et a laissé Jospin gouverner sans problème de 1997 à 2002.
Sommes-nous dans cette conjoncture actuellement ? Je ne le crois pas, pour trois raisons :
1- La première est que le « Rassemblement » a semblé moins haïssable que le « Front » ; la personnalité de Jordan Bardella y a beaucoup contribué, mais il est vrai qu’entre les deux tours la classe politique a dénoncé un candidat RN sur deux qui auraient eu des propos ou des gestes respirant le racisme et l’antisémitisme.Dénoncer c’est prouver !
2 – la deuxième est qu’à la différence de 2002 les Français voulaient une rupture avec la classe politique, ses prétentions et son impuissance. Le vote NR a été principalement un vote rejet, sans aucun souci d’un programme improvisé et stupide
3- la troisième et la plus importante à mes yeux est que la vraie campagne, celle qui s’imposait, n’a pas eu lieu : quelle est la place de l’Etat, des services publics, dans un pays libre ? Quel est le sort réservé à la responsabilité, à la propriété, à la dignité personnelles ? L’Etat peut-il allé jusqu’à détruire la famille, la vie ? L’Etat doit-il nous dicter ce que nous devons manger, comment nous devons voyager, comment nous devons nous habiller ?
La vraie campagne a donc été occultée par des alliances sordides, et maintenant tout le monde retient son souffle en attendant ce que Jupiter va décider.
La vraie peur devrait pourtant bien être celle de la gauche. Elle est dominée par un Mélenchon qui a un programme digne des plus belles dictatures du monde, comme celle du Venezuela, un modèle d’humanisme : faire payer les riches, assurer la victoire des Palestiniens sur les Israéliens, finalement rejoindre l’arc communiste-islamique qui a déclaré la guerre à l’Occident .
Je confirme mes préférences et je garde l’espoir :
Mes préférences sont pour la liberté, qui rend l’être humain responsable et digne. Au risque de me répéter :
« Tous les chaos ont un antidote : la liberté. C’est ce qui est prouvé dans un grand nombre de pays naguère chaotiques : Argentine, Bulgarie, Roumanie. Il n’y a aucune surprise : la liberté c’est la responsabilité, c’est donc le secteur privé marchand, la liberté c’est l’incitation et la récompense de l’effort et du mérite du travailleur, de l’épargnant, de l’entrepreneur, la liberté c’est le respect de la parole donnée, de la dignité, de la solidarité volontaire, c’est l’inverse des privilèges, de la tricherie et de la corruption qui spolie les uns pour financer les autres, la liberté c’est ce qui commence à nous manquer en France.
Et je garde l’espoir : la vérité vaincra. C’est la formule que j’ai apprise des Polonais et de Jean Paul II, et ils ont vaincu la barbarie des communistes et des nazis. Mais la victoire exige l’engagement. C’est la raison pour laquelle les libéraux, bien plus nombreux qu’on le croit, se mobilisent, et dès cette semaine nombreux sont ceux qui vont se retrouver à Aix. Il nous faut faire entendre la Bonne Nouvelle, diffuser chez nos proches les idées de la liberté et présenter le programme libéral qui nous permet d’en finir avec le despotisme et le populisme[1].
[1] Cf. L’article Avtualité de la nouvelle-lettre.com du 6 Juillet Le chaos peut prendre diverses formes : certaines vous concernent Toutes sont abordées dans l’Université d’Eté (11-13 juillet Aix)