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La SNCF : dès 1936 c’était incurie, déficits et privilèges

Un article de l’IREF dénonce la naissance du pernicieux « socialisme d’Etat »

par La Rédaction
juillet 10, 2023
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La SNCF : dès 1936 c’était incurie, déficits et privilèges
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200.000 billets à 19 euros pour que les plus déshérités puissent prendre des trains cités, de nuit en général : c’est la grande promotion sociale de la SNCF. Mais il est bien précisé que le financement de cette offre inspirée par la justice sociale sera assuré par…l’Etat , « quoi qu’il en coûte ».

Nous tenons à remercier Matthieu Creson pour l’article publié le 4 juillet dans la lettre de l’IREF.

Il rappelle l’histoire de la SNCF, les chemins de fer nationalisés en 1936 par le Front Populaire de Léon Blum,  mais aussi toutes les initiatives de l’Etat pour s’insérer dans les chemins de fer, qui avaient été repérées dès 1880 par Paul Leroy Baulieu qui évoquait la logique du « socialisme d’Etat »[1] : on avait fait entrer le loup du socialisme dans la bergerie.

L’économiste libéral avait distingué deux types de socialisme : socialisme anarchique, qui s’exprime parfois de manière bruyante dans les milieux ouvriers, et qui suscite immanquablement l’attention de tous ; mais aussi un socialisme plus insidieux, d’autant plus pernicieux qu’il avance à bas bruit : le socialisme d’État.

Pourquoi pernicieux ? Parce que les citoyens sont naturellement portés à croire à l’infaillibilité (supposée) de l’État. « L’État, écrit-il, est une si grande puissance, c’est une association qui a tant d’agents, tant de moyens d’information, à laquelle on suppose une impartialité si absolue, une sagesse si infaillible, une vigilance tellement à l’abri de toute défaillance, qu’on ne doit pas s’étonner que beaucoup d’hommes veuillent faire de l’État le moteur principal, presque unique de tout progrès ».

[…] Le socialisme d’Etat, c’est un passeport pour l’inconnu, qui pourrait bien nous faire franchir un point de non-retour, sans que nous apercevions sur le moment l’ampleur des dangers futurs qu’il nous fait courir.

Matthieu Creson va suivre la démarche de Paul Leroy Beaulieu, elle nous ramène au drame que nous connaissons : l’Etat des gaspillages, l’Etat du dirigisme économique.

Absorption par l’Etat des transports ferroviaires et les gaspillages

Dès 1880 Leroy-Beaulieu est en mesure d’expliquer comment s’opèrent les absorptions par l’Etat. Il s’agit d’une multitude de petites lignes, dont la plupart sont en lourds déficits, faute de voyageurs ou de fret.

Que rapportent les 1 391 km de chemins de fer de l’État alors exploités et achetés avec l’argent des contribuables ? se demande-t-il. Pas grand-chose, selon lui. Au second semestre de 1879, le produit net par km est au mieux selon ses calculs de 1 500 ou 2 000 francs… pour des lignes qui ont coûté environ 200 000 francs par km ! Le contribuable est donc incontestablement spolié, injustice d’autant plus criante que le résultat est plus lamentable.

Les conséquences politiques de l’étatisation des chemins de fer

Mais Leroy-Beaulieu va plus loin :  non seulement l’extension des attributions de l’État risque d’annihiler l’initiative privée, ce qui est déjà grave ; mais elle fait aussi planer une menace sur l’autonomie du citoyen, qui est pourtant la condition de la bonne marche de la civilisation démocratique et libérale. Il observe ce qui se passe en cette fin de 19ème siècle, et en particulier en Allemagne avec Bismark. Le chancelier allemand assimile la conquête de l’économie par l’Etat comme une grande victoire patriotique : l’union allemande (et peut-être son avenir) doit se faire autour de l’Etat, l’Etat c’est la nation de l’Allemagne. Leroy-Beaulieu rappelle quelques vérités fondamentales « Il faut à la liberté des garanties. Il est notoire que plus les attributions de l’État sont étendues, plus l’indépendance du citoyen est menacée. Les seuls pays qui soient parvenus à conserver intacts pendant plusieurs générations les libertés politiques et le régime représentatif sont les pays où l’État a eu le bon sens de se mettre à la portion congrue, et de pratiquer le plus possible le régime d’abstention où pouvait se mouvoir l’initiative privée » Nous appelons cela la subsidiarité.

Et Matthieu Creson de conclure après ces fortes sentences de Leroy-Beaulieu :

C’est pourquoi il importe pour lui de protéger la liberté des individus contre la tendance inhérente à l’État de vouloir régir l’ensemble des activités d’une société. Chose qu’ont réussi à faire des pays comme l’Angleterre et les États-Unis, mais qui manque aujourd’hui cruellement à la France. Oui, çà manque en France, mais Friedman s’est battu contre le soutien du chemin de fer par Washington, et les Anglais ont attendu Margaret Thacher pour lancer la privatisation de British Rail. Le train est maudit !

[1] Le développement du socialisme d’Etat et le rachat des chemins de fer.

La Rédaction

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