Ce vendredi 11 novembre a été salué par quelques organes de presse comme celui du record des destructions de la forêt amazonienne. Naturellement ce qui va avec cette annonce c’est l’explication logique : on détruit la forêt amazonienne pour y planter du maïs ou autres produits agricoles, qui sont destinés à l’exportation vers l’Europe ou les Etats Unis, qui ont inventé une nouvelle forme de colonisation : les ressources agricoles des pays pauvres exploitées par les pays riches. Les commentateurs attribuent ce forfait à Bolsonaro, encore en fonction pour quelques semaines.
Mensonge 1 : la dévastation de l’Amazonie n’est pas une vraie fausse nouvelle, elle a déjà été utilisée dans les années 1950 dans le rapport Meadows et le club de Rome. Les braves justiciers révolutionnaires ont fait du copier-coller. Donc pas de quoi s’affoler maintenant.
Mensonge 2 : la forêt est décimée pour faire place à l’agriculture : c’est exactement ce que les moines ont fait en Europe au haut Moyen Age, car pour nourrir le peuple il faut lui donner à manger
Mensonge 3 : Les produits agricoles semés ne sont pas destinés seulement aux pays riches, les Brésiliens eux-mêmes en profitent. Quand bien même ils seraient exportés ils créeraient un pouvoir d’achat aux Brésiliens
Mensonge 4 : La forêt amazonienne n’entre pas dans un projet mondial de déforestation. Au cours des dix dernières années la superficie boisée sur la planète a été augmentée d’un nombre de km2 égal à deux fois la superficie du Sahara.
Mensonge 5 : la forêt amazonienne n’est pas le « poumon de la planète ». Les vrais poumons sont les océans, et la proportion entre les deux poumons est de 5 à 100. Cela n’a pas empêché Emmanuel Macron, qui n’aimait pas Bolsonaro, de soutenir que « L’Amazonie, le poumon de notre planète, produit 20% de notre oxygène » .
Mensonge 6 : le CO2 dégagé par la forêt amazonienne serait à l’origine du réchauffement de la planète car il empêche la chaleur émise par le soleil de retourner dans l’espace. Rien n’est scientifiquement prouvé par la physique climatique, de sorte que la vérité est autre : c’est le réchauffement qui crée du CO2 et pas l’inverse[1].
Mensonge 7 : le retour de Lula au pouvoir offre d’excellentes perspectives. Oui, des perspectives pour les communistes et écologistes qui contrôlent maintenant la plupart des pays d’Amérique Latine. Lula est un homme corrompu qui a exploité la crédulité du peuple, et s’il a été libéré de prison, ce n’est pas parce qu’il a été innocenté mais parce qu’il y a eu un vice de forme dans son procès. Ce mensonge politique explique sans doute tous les 6 précédents.
[1] On peut consulter avec profit le dossier sur le climat présenté par le Journal des Libertés, il figure sur notre site dans la rubrique Diffusion