Jean Didier Lecaillon est économiste, professeur émérite à l’Université Paris Panthéon Assas,
il y assure encore de nombreux enseignements en troisième cycle. Mais il est également
Vice-Président de l’Association des Economistes Catholiques de France, que dirige
actuellement Pierre de Lauzun.
L’an dernier l’Association avait publié un ouvrage collectif intitulé « Famille et Economie à la
lumière de la Doctrine Sociale de l’Eglise Catholique » 1 . Jean Didier Lecaillon a eu l’heureuse
initiative de reprendre et d’approfondir cet essai parce qu’il estime à juste titre que la crise
économique, politique et sociale que traverse notre pays actuellement est due en grande
partie à l’éclatement de la famille. Aujourd’hui la famille manque cruellement à l’économie
parce qu’elle n’assume plus quelques-unes de ses missions essentielles : l’éducation d’abord,
et la formation du capital humain est certainement la base la plus solide de la prospérité
économique, mais aussi la démographie familiale, puisque les enfants se font rares, ce qui
ruine le système des retraites, et diminue le nombre de personnes employées.
Jean Didier Lecaillon ose alors parler d’un sujet tabou : la politique familiale. Est-elle
souhaitable ? Est-elle praticable ? Ici les dimensions éthiques, sociales et économiques
s’entremêlent Le mérite de Jean Didier Lecaillon est de faire des propositions concrètes,
justes et morales. L’ouvrage est préfacé par Xavier Fontanet, ses qualités d’entrepreneurs
complètent ses convictions chrétiennes.
1 Les contributeurs étaient Pierre Coulange, Jean Yves Naudet, Pierre de Lauzun, Jacques Garello, Daniel E.Michel, Etienne Chaumeton, Jean Didier Lecaillon.