Comme l’affaire Palmade1, ce terrible drame a ému des millions de Français. A nouveau la drogue a frappé : la conductrice roulait en sens interdit, riche d’une bonne dose de drogue et d’alcool.
Les inconditionnels de la liberté prônent en permanence la dépénalisation de la drogue, en dépit du nombre effarant d’accidents mortels sur les routes de tous les pays, y compris ceux où la dépénalisation a été prononcée (en Californie par exemple).
Les libéraux savent que la liberté n’est pas en elle-même un objectif, c’est un chemin vers la dignité des êtres humains. Il est indigne de ce comporter comme un animal sauvage, incapable de contrôler ses pulsions les plus mauvaises et dangereuses pour les autres.
J’ai déjà eu l’occasion de déplorer que la lutte contre la drogue s’organise le plus souvent du côté de l’offre (en faisant la chasse aux trafiquants) alors qu’on néglige le côté de la demande : pourquoi tant de drogués2 ? La réponse est dans l’éducation, car des personnes faibles, et notamment des jeunes, n’ont plus le sens de la modération, de la discipline et du travail. L’école et les parents doivent accompagner l’épanouissement des enfants et des jeunes. C’est bien comme cela que les résultats ont été les meilleurs, comme le prouve la pratique du programme Quest dispensé dès les premières classes pour faire comprendre aux enfants qu’ils ont leur propre personnalité, pour éviter le mimétisme et l’esprit de bande qui conduisent non seulement à la drogue, mais aussi à la criminalité et au suicide.
1 cf. notre article (catégorie Fondamentaux) Stop à la dépénalisation de l’usage de la drogue du 23 février
2 cf : notre article ( catégorie actualité) A Marseille ont lutte contre le trafic de drogue du 14 janvier