C’est bien connu : Le Monde éclaire de ses Lumières l’élite française. Exceptionnellement le 19 mai le grand quotidien du soir consacre deux pleines pages à la crise que traverserait actuellement la science économique. Il est intéressant de noter les différences entre cette analyse et les articles que Jacques Garello a consacrés à une rigoureuse signification de l’économie[1].
Nous allons vous épargnez la longue lecture de cet article du Monde en reprenant quelques extraits qui résument l’essentiel : « Les économistes, leurs concepts, leurs outils et leurs prescriptions semblent dépassés par la nature et l’ampleur de la crise climatique en cours. Encore trop centrée sur l’homme la science économique peut-elle se refondre pour prendre en compte l’ensemble du vivant ? ».
Et si ce n’est pas assez clair voici les deux intertitres :
- « Dans la théorie classique, la nature est considérée comme l’origine de nos besoins et le siège de ressources inépuisables»
- « Dès le 18ème siècle des économistes élaborent une « science Œconomique » recherchant l’équilibre entre l’homme et les autres êtres vivants.
Pour les lecteurs qui croient avoir mal lu qu’ils sachent que l’ Œconomie est la judicieuse recette d’un cocktail détonant : un quart d’économie et trois quarts de terrorisme écologique.
Inutile de comprendre. L’ignorance règne dans les hautes sphères intellectuelles et politiques.
[1] Cf : les deux articles parus dans la Nouvelle Lettre (rubrique Fondamentaux) du 9 mai et 16 mai 2023 : Comprendre l’économie.