La crise politique actuelle a au moins un avantage : face à la médiocrité des solutions et des projets proposés par nos réformateurs impuissants on peut enfin entendre les accents d’une offre politique nouvelle et inédite depuis plusieurs années : c’est le cas de l’article publié dans Les Echos de ce mercredi.
Le grand quotidien économique n’hésite pas à ouvrir ses colonnes à Jacques Garello, producteur et éditeur de la Nouvelle Lettre, qui va sans doute surprendre beaucoup de lecteurs puisqu’il propose une réforme des retraites qui a fait ses preuves depuis un demi-siècle dans la plupart des pays qui, comme la France, ont une population vieillissante. Cette réforme ne passe pas par l’abaissement ou le recul de l’âge de la retraite, comme on en débat en France depuis des années et dans tous les partis. Elle consiste à mettre en œuvre dans les meilleurs délais une transition du système par répartition (les jeunes cotisants paient les pensions des retraités) vers un système par capitalisation (se libérer progressivement des obligations de la Sécurité Sociale et gérer sa propre retraite).
Dans sa présentation Jacques Garello insiste sur le fait que personne ne perd dans ce projet, bien au contraire tout le monde y gagne, juniors comme séniors. Mais alors on peut se poser la question : pourquoi la capitalisation est-elle rejetée actuellement par nos réformateurs ? Est-ce l’idéologie anti-capitaliste ? Est-ce l’ignorance ?
Pour briser l’ignorance Jacques Garello a publié grand nombre d’articles et plusieurs ouvrages : une collection de trois tomes publiés en 2010 en collaboration avec Georges Lane (aujourd’hui décédé) « Futur des retraites et Retraites du futur » (Librairie de l’Université Aix Marseille hélas épuisé), et plus récemment un condensé de cette œuvre scientifique en format de poche «Comment sauver vos retraites » (éd.IDH 2022) .
Une offre politique nouvelle vient au bon moment, la plupart des Français sont libéraux sans le savoir.