Au regard des résultats d’admissibilité du concours du certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré (CAPES) parus récemment, il s’interroge sur l’efficacité de la réforme du concours définie par l’arrêté ministériel du 25 janvier 2021. En effet, dans le but de réduire le nombre de fonctionnaires, cette réforme place le concours du CAPES en deuxième année de master. Les étudiants préparant le concours sont désormais « étudiants stagiaires », et non plus « professeurs stagiaires », et doivent cumuler le stage d’insertion professionnelle avec la préparation du concours. Cela ne les aide pas dans leur formation pédagogique, ayant moins de temps à consacrer à la préparation de leurs cours. De plus, la transition ayant eu lieu cette année scolaire, le nombre de candidats ne pouvait être qu’insuffisant par rapport à la demande de recrutement de professeurs.
Si cette réforme peut avoir contribué à la pénurie de professeurs enregistrée cette année, le problème de l’attractivité du métier se pose également. En effet, la rémunération des professeurs et notamment des jeunes professeurs n’est pas proportionnelle à l’investissement demandé. Avec la réforme, les étudiants stagiaires travaillent à tiers-temps et sont nettement moins bien rémunérés que les anciens professeurs stagiaires. Cela n’incite pas les étudiants à s’engager dans le parcours pédagogique.
Face à cette pénurie de professeurs, il lui demande si les économies réalisées grâce à la réforme restent prioritaires sur la qualité de la formation pédagogique des professeurs et comment il souhaite remédier à la baisse d’attractivité du métier.
Nous devons faire avec la situation qui est tendue
Nous avons des difficultés de recrutement