Dans la Lettre de l’IREF du mercredi 28 Août Jean Philippe Feldman commente l’allocution prononcée à Cannes à l’occasion de l’anniversaire de la libération de la ville dont il est le maire très apprécié[1]. Cette allocution a un relief particulier à un double titre : d’une part c’est aujourd’hui vendredi 30 Août que David Lisnard fait sa rentrée officielle après les vacances, d’autre part il est l’une des personnalités qui ont été invitées à rencontrer Emmanuel Macron.
Nous reprenons quelques-uns de ses commentaires, et nous avons eu l’embarras du choix. Jean Philippe Feldman (JPF) admire la toute première sentence : « La liberté est consubstantielle à la condition humaine […] la Libération a été un « combat pour la nature humaine ». Mais « être libre ne va pas de soi », et David Lisnard de s’adresser à ces Français qui « ont perdu le goût de la liberté ». « Il les tance en les qualifiant sans fard de « consommateurs de services publics » emplis de droits et exemptés de devoirs, en définitive victimes du piège de la soumission volontaire » (JPF). Une formule de JPF fait mouche pour décrire la situation de notre pays : « laxisme régalien plus tyrannie bureaucratique égalent autoritarisme » (JPF). Et David Lisnard veut mener le combat « en France comme dans le monde, à l’islamisme, au communisme et aux islamo-gauchistes ».
Nous trouvons particulièrement bienvenue la position que David Lisnard veut occuper dans la classe politique française.Il se veut vigoureux défenseur de la liberté d’expression, de la propriété (quel autre homme politique de premier plan entend-il la défendre ?) de la liberté d’entreprendre et de commercer, par conséquent du libre-échange (là encore avec cran puisque l’ensemble des partis politiques lui est totalement ou partiellement opposé).
« On aura relevé qu’il n’utilise jamais les termes de droite ou de gauche, ou de centre. Il entend clairement faire preuve de hauteur de vue, au-delà des positions politiciennes ou représentatives d’une mauvaise foi achevée, et rassembler, mais non pas suivant le plus petit dénominateur commun, autour de la grande valeur de la liberté. » (JPF)
Et pour conclure le Professeur Jean Philippe Feldman de ne pas cacher son espoir « Une offre politique s’ouvre enfin avec David Lisnard : celle de la défense acharnée de la liberté. » Plusieurs commentaires immédiats ont partagé l’espoir du Professeur Feldman.
[1] Il a été réélu au premier tour des municipales en 2022 avec 83% des suffrages. Jean Philippe Feldman est vice-président de l’ALEPS et chercheur à l’IREF (Institut de Recherche Economique et Fiscale présidé par Jean Philippe Delsol et dirigé par Nicolas Lecaussin). La Lettre de l’IREF est quotidienne et gratuite.