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Capitalisation et Vieillissement

Pourquoi la capitalisation nous libère de la démographie

par La rédaction
janvier 17, 2023
in Actualité
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Ce que dira mardi Madame le Premier Ministre n’a aucune importance, le texte qui sera soumis au Parlement n’aura aucune importance, puisque le débat sur les retraites continue à tourner autour d’une idée stupide : sauver le système de répartition. Depuis des décennies je ne cesse de dénoncer la vanité des réformes paramétriques, on bricole la répartition alors que la seule solution est une réforme systémique : passer le plus vite possible au système de capitalisation. [1]

Fort heureusement la capitalisation commence à se faire une place dans le débat public, l’article de David Lisnard dans le Figaro le 6 janvier Pour en finir avec le sado-réformisme des retraites : la capitalisation a été très commenté car l’auteur, maire de Cannes, est Président de l’Association des Maires de France et l’un des rares libéraux de la classe politique[2].

Cependant certaines présentations de la capitalisation en oublient la véritable signification, et pensent que l’explosion du système de répartition peut être évitée si la population française se rajeunit. La répartition est en effet fondée sur la solidarité intergénérationnelle et un nombre de cotisants accru permet d’assurer de meilleures pensions aux retraités du moment. Cette idée, au demeurant irréfutable, oriente la solution de la réforme vers une politique nataliste[3]. Mais en quoi la démographie peut-elle sauver la répartition ?

Les partisans de cette approche ignorent les tares de la répartition et le sens de la capitalisation.

Les tares de la répartition sont évidentes : l’argent des cotisations est gaspillé, il ne sert qu’à payer les pensions des retraités du moment. De la sorte, la répartition crée une opposition d’intérêts entre ceux qui payent et ceux qui sont payés. Cette opposition ne pourrait s’éviter que si la même personne réussissait à payer moins pendant qu’elle serait en activité (moindres retenues sur les salaires bruts ou moindres trimestres de cotisation) et à recevoir plus quand elle prendrait sa retraite (âge moindre ou pensions plus élevées). Mais n’est-ce pas ce que rêvent beaucoup de Français, et ce que proposent beaucoup de « réformateurs », syndicats en tête ? Et n’est-ce pas le privilège dont jouissent les salariés de la plupart des régimes spéciaux, dont celui des fonctionnaires ?

Les bienfaits de la capitalisation sont évidents. Au lieu d’être gaspillé, l’argent capitalisé va pouvoir être « placé », recyclé dans l’économie, les investissements vont créer des richesses nouvelles. La loi des intérêts composés permettra de doubler la valeur des cotisations en très peu de temps (12 ans à un taux de 6%) et, contrairement à ce qui est dit, sans aucun risque (sinon celui du détournement de fonds par le gestionnaire, risque propre à tout contrat mais délit gravement puni). En dehors de cet avantage mathématique, la capitalisation a un autre bienfait : elle permet à chacun de gérer sa retraite comme il le souhaite. J’ai suggéré, comme d’autres économistes, que la transition de la répartition vers la capitalisation soit facilitée par la possibilité d’étaler tout au long de la vie de l’assuré l’effort financier qu’il doit faire : dans les premières années d’activité, éponger la dette accumulée par la stupidité de la répartition (aucun retraité actuel en répartition ne doit voir sa pension diminuer), puis ensuite constituer son propre pécule, au rythme et au montant choisis. Cette gestion dynamique et personnalisée est conforme à l’observation de ce qu’on appelle, depuis les travaux de Modigliani, « le cycle vital » : les jeunes dépensent sans trop penser à leurs vieux jours, ils ont à investir dans leurs enfants, dans leurs loyers, dans leurs équipements, à l’âge mûr on commence à préparer ses vieux jours, et les seniors vivent des fruits de leur épargne.

Il est vrai que les bienfaits de la capitalisation exigent des conditions qui peuvent aujourd’hui sembler utopiques : d’une part la stabilité monétaire, puisque l’inflation fausse et détruit toute anticipation rationnelle, d’autre part la conscience et la confiance du futur, alors qu’aujourd’hui c’est le carpe diem, l’instabilité et les loisirs qui animent trop de jeunes – faute d’un accompagnement familial et scolaire stable et de qualité. 

Je me pose donc la question : le choix entre répartition et capitalisation, et l’équilibre intergénérationnel n’est-il pas un choix « sociétal » ? Gary Becker a répondu à la question à l’occasion d’un débat sur les retraites à Paris en 1996[4] :

C’est un retour au travail : plus de gens seront actifs et plus longtemps ;

C’est un retour à l’épargne : alors que la répartition dilapide l’argent gagné et détruit le capital humain et la richesse nationale, la capitalisation place l’argent gagné, le fructifie ;

C’est un retour à la responsabilité personnelle : la répartition contient tous les germes de la collectivisation et aboutit à faire disparaître toute idée de progrès personnel.

[1] L’essentiel des arguments et des modalités de cette transition figure dans un article écrit en juin dernier, qui figure sur le site et a été repris par Contrepoints le 8 janvier : Retraite à 60 ou 65 ans : le faux débat

[2] Quand j’ai rédigé mon « Vaccin Libéral » pendant l’été 2021 il s’était publiquement déclaré candidat aux présidentielles, il a ensuite renoncé compte tenu des modalités choisies par Christian Jacob pour les primaires LR.

[3] C’est en particulier la position de l’économiste Jacque Bichot, exposée au cours d’une réunion, au cours d’une conférence de Population et avenir ( avril 2018) et dans l’ouvrage collectif publié par l’Association des Economistes catholiques : Concevoir et organiser la politique familiale comme un investissement, 2022.

[4] A l’occasion d’un colloque organisé par l’ALEPS et la Caisse des retraites des médecins (Gérard Maudrux). Cf. mon essai « Comment sauver vos retraites ? » éd .libréchange, Nice 2014, p.113

Tags: Retraites
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