Le libéralisme est en soi une bonne nouvelle. Sa valeur tient à ce qu’il assure et développe la liberté, la responsabilité, la responsabilité et la dignité des êtres humains. Il aura fallu des siècles pour que le libéralisme s’impose dans quelques pays, mais il aura suffi de quelques dictatures pour que les hommes soient à nouveau conduits sur la route de la servitude.
Le temps du libéralisme est-il revenu ? J’appartiens à une génération qui a cru que notre pays pouvait se libérer de l’emprise du collectivisme. En mai 1981 je créais la Nouvelle Lettre, c’était à la veille des élections présidentielles, et comme les libéraux de l’époque (très nombreux) j’alertais les Français sur le choix de société : le programme commun de la gauche socialiste et communiste ouvrait l’ère du collectivisme. Est-on revenu ensuite à la liberté ? En dépit des alternances politiques, l’Etat Providence n’a jamais cessé de s’étendre, et avec lui les déficits, les injustices, les privilèges, les gaspillages, les spoliations. Ladite « droite » a été incapable d’inverser la tendance. Elle a manqué toutes les occasions de proposer la liberté : en 1986, en 1995, en 2005, en 2017. J’écrivais aux Français en 1981 : « N’êtes-vous pas inquiets de voir si peu d’hommes politiques affirmer une doctrine claire ? ». Cette rentrée scolaire, sociale, politique, économique sera sans doute brûlante : la NUPES islamo-gauchiste est de plus en plus radicale, Macron de plus en plus dictateur et partisan d’un ridicule Conseil National de la Refondation, le gouvernement de plus en plus dirigiste (l’eau, le feu, le climat), grèves dans les services publics, inflation ouverte et galopante, fiscalité de plus en plus progressive et “redistributive”, le tout sur fond de guerre, de drames, de mensonges et de haines. Quel avenir pour cette législature ?
Voilà pourquoi le temps du libéralisme revient naturellement : chaque fois que les idées les plus stupides et les plus destructrices dominent le débat public, ceux qui rappellent la réalité et le bon sens sont à nouveau écoutés. « C’est du fond de l’abîme que jaillit la lumière » (Milton)
La façon des libéraux doit à mon sens s’inspirer de deux grands principes : la subsidiarité, la diversité. La subsidiarité commande que le message libéral soit porté et diffusé par la société civile, ce n’est pas en misant sur la classe politique actuelle que le libéralisme sera mis en œuvre. Voilà pourquoi je tiens à ce que la Nouvelle Lettre soit plus que jamais un élément de motivation et de soutien pour des cercles de réflexion et de communication, pour des forums des libertés, pour des réunions publiques. Il est également souhaitable de ne pas s’en tenir aux seuls aspects doctrinaux et moraux du libéralisme (évidemment fondamentaux). Le libéralisme doit aussi rendre compte de la diversité, et se décliner sur des thèmes variés : le programme libéral auquel je me réfère prévoit treize réformes claires et décisives.
Fidèles lecteurs de la Nouvelle Lettre depuis des lustres, ou nouveaux lecteurs sur ce site, je pense que vous trouverez dans nos colonnes les idées, les faits et les arguments de la résistance et de l’espoir. Il est temps de rompre avec le virus du despotisme, avec le virus du populisme : le vaccin libéral est prêt. Depuis mai dernier articles, tribunes, pétitions démontrent l’énergie libérale Ensemble soyons activistes, et la vérité vaincra.
Bonjour Pouvez-vous continuer à envoyer la nouvelle lettre en pdf à cette adresse mail pour pouvoir l’imprimer pour Mr Sanne?Avec lés remerciements.Marylene Antunes.