Certes je ne sous-estime pas l’importance des problèmes soulevés par ce drame : le laxisme
de la magistrature, l’immigration incontrôlée et les OQTF, le poids de la bureaucratie, la
politisation généralisée et, hélas, la fréquence des viols et autres agressions dont les femmes
sont actuellement victimes. J’observe cependant que l’on a oublié deux points importants :
la formation des magistrats par l’Ecole Nationale de la Magistrature de Bordeaux (les
libéraux demandent sa suppression) , le manque de prisons et d’établissements de
rééducation des mineurs (le sandale d’un budget actuel de cinq pour mille).
Mais je crois que le message lancé par Philippine est aussi d’une autre nature. Dans ce qui
s’est dit et écrit à propos de son martyre il a été fait allusion à la foi catholique de Philippine
et de sa famille. La laïcité républicaine, qui n’a aucun sens ni aucun contenu, a été oubliée
depuis quelques jours : la presse et autres médias ont parlé de la pratique religieuse :
scoutisme, chorale, messe à la cathédrale de Versailles. Mais on aussi ressuscité des mots et
des concepts perdus : la foi, la prière, l’espérance. Mon vœu personnel et profond est que
l’on réalise que la religion chrétienne et particulièrement catholique est à la racine de la
culture française, et qu’elle a été pendant des siècles le vrai ciment de la nation. C’est elle
qui, au cours de tous les siècles a fait le ciment de la nation et permis d’accueillir des
immigrés venus d’Europe mais aussi de pays lointains. Polonais, Italiens, Espagnols,
Portugais se sont assimilés, au sens plein du terme ils se sont sentis semblables aux autres.
Je suis moi-même petit-fils d’Italiens catholiques et j’en suis doublement fier. Toute société
de liberté a besoin de se constituer et d’évoluer à la lumière de valeurs spirituelles qui
impriment des valeurs morales et qui conduisent au service de la communauté, au respect et
à l’amour des autres. C’est la Bonne Nouvelle.